Tanna

Dain et Wawa sont amoureux l’un de l’autre. Pourtant, ils vont devoir être séparés, car Wawa est promise à un jeune guerrier d’une tribu voisine avec qui celle des deux jeunes gens voudrait faire la paix. Dain et Wawa refusent et s’enfuient dans la forêt. Bentley Dean et Martin Butler sont allés tourner sur l’île de Tanna, dans l’archipel de Vanuatu. Un récit classique joué par des gens extraordinaires dans un décor fantastique.

Roméo et Juliette dans le Pacifique. Dans le village de Yakel, la perpétuation des traditions et des modes de vie anciens est primordiale. Ses habitants vivent en symbiose avec la nature. Mais ce n’est pas paisible pour autant. La tribu voisine, les Imedin, vient encore une fois de tuer un villageois. Pour les anciens, c’en est assez des morts. Ils décident donc une rencontre présidée par les faiseurs de paix. Un accord est trouvé en promettant en mariage la jeune et belle Wawa au fils du chef des Imedin. Mais Wawa aime Dain, le fils du chef du village Yakel. Les deux refusent l’accord et s’enfuient dans la forêt, cherchant refuge auprès d’autres tribus.Le récit a beau être classique, l’issue tragique prévisible, il se dégage de Tanna une fraîcheur telle qu’on se laisse prendre par l’aventure. Le fait que ce soit tourné sur une île, parmi une population loin de toute «civilisation», avec des acteurs dont c’est la première prestation – et sans doute la dernière – y est certainement pour quelque chose. Les deux réalisateurs, avant tout des documentaristes, ont su en effet adapter le récit à l’environnement, travaillant le scénario avec les protagonistes, les laissant s’exprimer à leur manière devant la caméra, s’en remettant à eux pour que dialogues et attitudes correspondent à leur réalité. Au final, c’est beau, émouvant. En outre, on a de la peine à croire que l’équipe de tournage n’était composée en tout et pour tout que de deux personnes: les réalisateurs – l’un filmant, l’autre enregistrant le son. Pourtant, c’est bien d’un film d’action qu’il s’agit: les poursuites dans un paysage paradisiaque sont haletantes, le montage nerveux. Et au milieu de tout cela trône un volcan majestueux et menaçant, témoin et acteur d’un drame séculaire et universel. Tanna, l’île et le film, sont deux perles du Pacifique

Festivals & prix

NOMINATION ACADEMY AWARDS - Best Foreign Language Film

WINNER AUDIENCE AWARD - Venice Critics' Week

WINNER BEST CINEMATOGRAPHY - Venice Critics' Week

SPECIAL JURY MENTION SUTHERLAND AWARD - BFI London Film Festival

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Fiche technique

Titre original
Tanna
Titre
Tanna
RĂ©alisation
Martin Butler Bentley Dean
Pays
Australie
Année
2015
Scénario
Martin Butler, John Collee, Bentley Dean
Montage
Tania Nehme
Musique
Antony Partos
Image
Bentley Dean
Son
Emma Bortignon, Simon Walbrook
Production
Martin Butler, Bentley Dean, Carolyn Johnson
Formats
DVD, Blu-ray, DCP
Durée
104 min.
Langue
Nauvhal/d/f
Interprètes
Mungau Dain, Marie Wawa, Marceline Rofit

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Date(s) de projection Projection(s)
Organisation

Revue de presse

«Ein Meisterwerk, das glücklich macht. Tanna überzeugt, ist ein Seh- und Hörvergnügen sondergleichen, mit wunderbaren Bildern und harmonischen Rhythmen, der speziellen Musikalität der indigenen Sprache und Grossaufnehmen berührender Gesichter: eine meisterhafte, zauberhafte Inszenierung – und darüber hinaus ein Werk mit tiefen Aussagen über das Leben, die weit über den Tag andauern.» Der andere Film

«Das Liebesdrama Tanna überzeugt mit seinen unverkrampft und glaubhaft aufspielenden Laien-Darstellern sowie den grossartig fotografierten Landschaftsaufnahmen.» cineman, Björn Schneider

«Loin de l’exotisme facile et de la condescendance qu’ont voulu y voir certains, TANNA pose bien les questions du relatif (la culture) et de l’universel (l’humain), sans oublier de faire vibrer nos cordes sensibles. De quoi justifier le joli parcours d’un film lancé à la Mostra de Venise 2015 (Semaine de la critique) pour finir candidat sérieux à l’Oscar du meilleur film étranger 2017.... La photo aux coloris verts-violets (comme dans «The Orator», 2011, film de Samoa également distribué par trigon-film) est superbe, la musique discrète est parfaitement adaptée.» Le temps, Norbert Creutz

«Tanna spielt auf einer Südseeinsel mit prächtiger Natur.» Tages-Anzeiger/Bund/etc P. Blum

«Eine ergreifende Hommage an die Macht der Liebe.» Variety

«Tanna - Leuchtturm der Südesee!» Geo

«Ein umwerfend schöner Film, der bewegt.» Kult.kino

«Die spannendste Interpretation von Romeo und Julia seit Baz Luhrman.» Daily Telegraph

«Une belle fiction élémentaire, comme venue d’un autre temps.» Le Temps

«Inattendu et envoûtant.» Télérama

«SimultanĂ©ment grandiose et simple.» L’Humanité

«Un film à part. Le fruit d’une fusion alchimique.» Culturebox France Télévisions

«Poignant.» Le Nouvel Observateur

«Ungemein stark!» Washington Post

«Tanna is a movie in which every single shot is picturesque, and more than a few of them are genuinely beautiful.” The New York Times